Parmi ses très nombreuses priorités, notre programme électoral en 2018 annonçait ce point essentiel « l’égalité des chances et de genre ».  Oui, des différences sont généralement constatées et regrettées ; l’implantation de stratégie pour atteindre l’égalité reste ardue et nécessite un profond changement des mentalités… qui prend beaucoup de temps. Les inégalités entre femmes, minorités de genre et hommes structurent plus qu’on ne le pense notre société. Les femmes sont par exemple en première ligne des inégalités essentiellement à cause d’un système qui trop souvent les cantonne dans des pans de l’économie moins valorisés. Elles œuvrent dans des emplois pourtant essentiels mais mal rémunérés alors que les lieux de pouvoirs restent très majoritairement occupés par des hommes.

Le patriarcat étant un rapport de pouvoir faisant système, il s’exprime en conséquence dans chaque sphère de notre vie. Et les précarités et les violences, notamment conjugales et intrafamiliales, se sont encore accrues depuis la récente crise sanitaire. Le soutien aux familles monoparentales, par exemple via les groupes de parole ou les consultations psychologiques et juridiques gratuites, est à ce titre une aide qui touche massivement les femmes. En 2022 à Uccle, ces familles représentaient 12,9% de la population et à Bruxelles, au moins 8 parents solos sur 10 sont des femmes.

Nos échevin·e·s, à l’entame de la mandature et à l’échelle communale, ont déjà accompli un important travail de rééquilibrage, d’informations et de sensibilisation, qui se fait aussi transversalement et donc avec l’ensemble du collège mais aussi avec le soutien de la Région.

Les budgets communaux tiennent maintenant progressivement compte de l’égalité des genres (genderbudgeting) afin de considérer à chaque fois l’égalité entre femmes, minorités de genre et hommes. En matière de sport, d’aménagement et de sécurité dans la sphère publique, de culture, chez les séniors… il est essentiel de comprendre les besoins spécifiques, les freins et problèmes vécus.

Plus récemment, voici un peu plus d’un an, le Conseil communal votait le règlement du Conseil consultatif pour l’égalité des genres dont la première réunion s’est tenue en septembre 2022. Ce Conseil accompagne la Commune dans la réalisation et ses réflexions pour promouvoir et œuvre à plus d’égalité des genres et aux droits des femmes. Son règlement fut l’occasion de rappeler que : Les inégalités de genre ne sont pas basées sur des différences biologiques (homme-femme), mais essentiellement basées sur une construction culturelle et sociale binaire qui définit les rôles et les responsabilités des hommes et des femmes dans une société. Ou encore que :  par « droits des femmes », il faut entendre les droits revendiqués pour les femmes et les jeunes filles depuis le XIXème siècle en vue d’une société plus égalitaire. Ces droits peuvent être : les droits au travail, à un revenu égal, à l’exercice de la citoyenneté, de la propriété, de la liberté de mouvement, à l’éducation, à la sécurité, au contrôle de son corps… Ces droits ne sont pas exercés de manière égale en fonction du genre.

Les stéréotypes de genre sont à l’œuvre dès le plus jeune âge, souvent inconsciemment. Voilà pourquoi les élèves des écoles uccloises sont également sensibilisés à l’égalité filles-garçons ainsi qu’à la lutte contre les stéréotypes de genre.

Vos conseiller·ère·s communaux et du CPAS :

Aleksandra Kokaj, Cécile Egrix, Fathiya Alami, Blaise Godefroid, Björn Becker, Jean-Pierre Collin, Yannick Franchimont, Mathias Junqué et Pierrot Desmet.  Florine De Brouwer, Béatrice Charlier, Fouziya Mekkaoui et Jérôme Thomas