En ce début d’année, plus de 1000 tracteurs sont entrés dans Bruxelles; impossible d’ignorer cette colère. Le modèle néolibéral a rendu notre système alimentaire défectueux et injuste. En 20 ans 50% de nos fermes ont disparu. Les agriculteur.trice.s sont sous payés. L’agro-industrie épuise la planète, la biodiversité et impacte notre santé. Elle fait revenir dans nos assiettes des pesticides autorisés à l’étranger mais interdits chez nous parce dangereux. Elle ne permet pas non plus l’accès à une alimentation de qualité à tous.tes.  Pour couronner le tout, de plus en plus de personnes doivent faire appel à l’aide alimentaire. Le tableau est assez clair : le système alimentaire doit changer. Les écologistes souhaitent, depuis toujours, protéger nos agriculteur·trice.s et les accompagner sur le chemin de la nécessaire transition. Ils sont victimes du dérèglement climatique qui aggravent leurs conditions de travail et menace les cultures. Dénonçons avec eux la concurrence déloyale, le besoin de régulariser la grande distribution et de diminuer leur charge administrative. Soutenons-les aussi au quotidien en repensant nos modes d’approvisionnement. Si les secteurs du bio, du vrac et du circuit court sont menacés par l’augmentation des coûts et la baisse du pouvoir d’achat, les entreprises d’agrobusiness ne cessent d’engranger des profits extravagants. Nous pouvons aider les « petits producteurs » en nous fournissant sur nos marchés ou via les groupes d’achat solidaire de l’agriculture paysanne (GASAP).  Comment alors s’alimenter avec des produits de qualité, quand joindre les deux bouts est de plus en plus difficile ou impossible ? Nous appelons la Belgique à faire de l’accès à une alimentation durable et de qualité une priorité. Les solutions existantes doivent être généralisées. Le bio, l’agroécologie, les circuits courts et le commerce équitable sont la preuve qu’un système alimentaire respectueux de l’humain, de l’environnement et de la santé est possible. Nous devons stimuler le développement de ce système. Aider les agriculteur-trice-s à être payés dignement, développer des systèmes alimentaires durables, promouvoir la sécurité et la souveraineté alimentaire, parvenir à la Faim zéro et ne pas faire marche arrière sur des avancées environnementales indispensables.  Il faut réfléchir l’économie autrement et oublier la poursuite d’un mode de vie sans aucune limite  basé sur une énergie bon marché. Deux piliers de changement devront tôt ou tard avoir lieu : la relocalisation et la décroissance.

Nous devons défendre des politiques qui favorisent la transition vers une agriculture durable, protègent notre planète et l’agriculture en garantissant des revenus décents aux personnes y travaillant. La commune, quant à elle, doit continuer à activer ses leviers, à travers ses appels à projets, ses cahiers des charges, ses cantines, son soutien aux commerces durables et aux initiatives citoyennes.

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Vos conseiller·ère·s communaux et du CPAS : Aleksandra Kokaj, Cécile Egrix, Fathiya Alami, Blaise Godefroid, Björn Becker, Jean-Pierre Colin, Yannick Franchimont, Mathias Junqué et Pierrot Desmet, Florine De Brouwer, Béatrice Charlier, Fouziya Mekkaoui et Jérôme Thomas