A la fin du 19e siècle, Uccle comptait encore de nombreuses fermes. Comme au sein d’autres entités communales, les autorités proposèrent alors, l’instauration d’un Marché agricole annuel. Depuis maintenant 135 ans, ce rendez-vous du 3e samedi de septembre reste pour beaucoup un incontournable et indispensable moment de convivialité.

Notre commune a progressivement perdu son caractère agricole au fil du 20e siècle ce qui amena les visiteur·euse·s à ne plus y venir uniquement pour acquérir un bien en lien avec l’agriculture. Aujourd’hui, le marché annuel est principalement un but de promenade et de loisir. Depuis quelques années, les conditions d’exposition imposées aux animaux sont à juste titre dénoncées par de nombreux visiteur·euse·s sensibles au respect du bien-être animal. Durant de longues heures, les quadrupèdes sont forcés de rester directement et inconfortablement sur le bitume. Les volatiles se trouvent concentrés dans des cages beaucoup trop exiguës, dans un total inconfort. Pourquoi, dans quel but ?

Notre conseil communal, sous l’impulsion de notre échevine Maëlle De Brouwer a voulu repenser ce rendez-vous avec le bourgmestre, chargé de son organisation. Un groupe de travail ouvert à toutes les formations politiques a permis de dégager des objectifs qui se sont concrétisés par une convention contraignante tant pour les exposants que pour la Commune afin d’assurer davantage le bien-être des animaux. A l’issue de l’édition 2022, un bilan sera dressé.

De manière générale, la question du bien-être animal doit être posée. Qu’en est-il de la place des animaux, de leurs droits et de nos devoirs à leur encontre, au sein de nos villes de plus en plus bétonnées ? Nous devons prendre en compte l’ensemble de la faune, du plus petit au plus grand des animaux, qu’ils soient domestiques ou sauvages, avec une pensée qui tient compte des liens et interactions entre eux.

A l’échelle communale, plusieurs adaptations ont été mises en place : des crapauducs et des écuroducs ont été réalisés afin de permettre aux crapauds et écureuils de se déplacer en limitant le danger. Une offre accrue de repas végétariens est avancée dans les menus proposés par l’autorité communale, notamment dans les écoles et à destination des seniors. Le feu d’artifice du 21 juillet était, quant à lui, à bruit contenu : une première. Des campagnes de sensibilisation auprès du grand public sont et continueront d’être développées pour protéger les hérissons, les abeilles, pour lutter contre l’abandon des animaux… Des primes ont été créées pour l’adoption d’un animal en refuge ainsi que l’aide à la vaccination, stérilisation et identification des chiens et chats domestiques. Voici quelques avancées, certes encore à compléter.

La place de Saint-Job fait par ailleurs l’objet d’une réflexion quant à son réaménagement, dossier porté par les services de notre échevin des Travaux publics, Thibaud Wyngaard. Cet espace public mérite d’être repensé, en étroite concertation avec les riverain·e·s et les commerçant·e·s, afin notamment d’en améliorer la convivialité, les espaces dédiés aux piétons, la verdurisation et d’optimiser la vitesse du tram, le tout en intégrant les besoins et attentes en matière de stationnement. Le bureau d’architecture Arter a été chargé d’une mission en ce sens, elle comprend d’importants volets de participation citoyenne. Depuis ces deux derniers étés, des dispositifs temporaires (mobilier urbain en bois, terrains de pétanque, etc.) sont aussi proposés sur la place.

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Vos conseiller·ère·s communaux et du CPAS : Aleksandra Kokaj, Cécile Egrix, Caroline Van Neste, Fathiya Alami, Blaise Godefroid, Björn Becker, Jean-Pierre Collin, Yannick Franchimont et Pierrot Desmet.  Florine Debrouwer, Béatrice Charlier, Jérôme Thomas et Mathias Junqué.