Ce samedi 22 mai, la Belgian Pride fut célébrée en ligne sous le thème « We Care ». Pour assurer une visibilité au-delà des écrans, l’organisation a appelé la communauté LGBTQI+ ainsi que tous ses sympathisant.e.s à se munir de craies afin de « parer les trottoirs de toutes les rues des belles couleurs de l’arc-en-ciel ».

La Pride est une manifestation du mouvement lesbien, gay, bisexuel, transgenre et intersexe (LGBTI+) destinée à leur donner une visibilité et à revendiquer la liberté et l’égalité des orientations sexuelles et des identités de genre.

Chez Ecolo, nous défendons une société ouverte, inclusive et diverse. C’est pourquoi, nous revendiquons :

  • Le droit pour toutes les personnes LGBTQIA+  à pouvoir exister de manière auto-déterminée sans être considéré·es comme anormaux·les et/ou pathologisé·es. Si les progrès sont notables, ainsi les personnes transgenres n’ont plus besoin de et répondre à des standards de transition médicale imposés, ni le besoin de voir reconnu un trouble psychique et surtout sans devoir être stérilisé·es et ce depuis 2018, les discriminations systémiques sont encore bien présentes.
  • La fin des violences médicales. Les mutilisations sur les enfants intersexes, qui répondent au besoin de pouvoir classer les individus dans des catégories binaires qui ne correspondent pas à la réalité de tout·es, continuent d’avoir lieu, malgré les interdictions. Les personnes homosexuelles, bi/pansexuelles ou asexuelles continuent également de subir des violences familiales et médicales, qui vont de la négation de leur(s) identité(s) ou vécu, jusqu’aux thérapies de conversion, véritables pratiques de torture (remboursées par la Sécurité Sociale jusqu’en 2012 !)
  • Le droit d’occuper l’espace public en sécurité pour toutes les personnes LGBTQIA+. Les derniers mois nous l’ont tristement rappelé avec le meurtre de David en mars dernier, l’espace public est toujours hostile pour les personnes queer. En 2020, Unia  a encore reçu 406 signalements de discriminations sur base de l’orientation sexuelle. Ces chiffres nous rappellent que les besoins en termes d’éducation inclusive et de sensibilisation à la non-discrimination sont encore grands.
  • Le droit pour toutes les personnes LGBTQIA+ d’être représenté·es et d’avoir la parole. Cela passe par un travail sur les médias (notamment les rédactions) et productions artistiques, pour que ceux-ci représentent la diversité de la société et que les créateur·rice·s queer aient une juste place. Chacun·e devrait pouvoir grandir et se développer en ayant des modèles variés auxquels s’identifier ainsi qu’une offre culturelle enrichie par un caléidoscope de points de vues. C’est la condition pour que chaque personne se vive comme normale et légitime dans tout l’arc-en-ciel de ses différences.

Nos élu·es (nos échevin·es en charge de l’égalité dans les communes bruxelloises, Marie Lecocq au Parlement Bruxellois, Simon Moutquin au Parlement Fédéral, et bien sûr Sarah Schlitz au gouvernement fédéral) travaillent au quotidien pour faire de cette vision de société une réalité. Nous les remercions chaleureusement.

L'équipe régionale

Extrait de l'édito du 21 mai 2021