La dernière séance du conseil communal a débuté par une interpellation citoyenne pour s’opposer à la nécessaire réforme des collectes de nos déchets, initiée par la Région. En totale adéquation avec nos ministres écologistes bruxellois.es, nous avons voulu SEUL souligner la cohérence et la nécessité de celle-ci.

Prendre soin des Bruxellois·es, c’est assurer un cadre de vie plus sain, une Région où il fait bon vivre. Cela passe par la gestion de nos déchets car la propreté est essentielle à notre bien-être! La malpropreté génère des émotions négatives, nuit à l’attractivité de Bruxelles et au bien-être de ses habitant·es. Pour Ecolo, la propreté urbaine est un enjeu majeur, un combat dont le principal objectif est une ville propre, sans salissures, sans mégots et sans chewing-gums partout, sans murs tagués, sans poubelles renversées ou éventrées, sans déjections canines… auquel nous devons toutes et tous contribuer.

Annuellement, près de 500.000 tonnes de déchets non-triés sont brûlés. Cette incinération, particulièrement onéreuse et fort problématique depuis des dizaines d’années, rejette l’équivalent en CO2 de 145.000 voitures ou 200 fois le poids de l’Atomium… Pourtant, en moyenne, 40% du contenu des sacs blancs sont composés de déchets organiques valorisables. Nos sacs bleus, jaunes, verts et orange, tout comme le compostage individuel permettent de trier davantage nos déchets et ainsi participent à la diminution de la taille des blancs dont le contenu sera fortement réduit. Voilà pourquoi leurs récoltes sont repensées.

Une directive européenne vise à diminuer drastiquement les déchets organiques. Objectifs, d’ici 2030, -30 % de déchets brûlés. Les meilleurs déchets sont ceux qu’on ne produit pas. C’est pourquoi, la Région bruxelloise veut responsabiliser les entreprises dans leurs productions et leur gestion, interdire les plastiques à usage unique, obliger le tri des biodéchets, promouvoir les réemplois, le tri et le recyclage… Les déchets triés obtiendront une seconde vie. Evitons toute surconsommation ; tout produit non acheté est une ressource qui ne doit pas être produite, qui coûte donc moins cher, à notre portefeuille et à la planète.

Grâce à une nouvelle usine de biométhanisation, bientôt opérationnelle à Haren, le contenu des sacs orange produira de l’énergie locale et un engrais pour fertiliser les sols. Plus de déchets triés, c’est moins de déchets dans le sac blanc. Il faudra s’habituer, voire envisager quelques adaptations probables ; nous en sommes conscients. Tout changement impacte notre quotidien. Cette réforme est indispensable en termes de propreté publique, de pollutions, de gestion des déchets et de recyclage. Notre qualité de vie, malgré ces nouvelles contraintes, n’en sera que meilleure.

A nos yeux, il est regrettable que des partis l’utilisent politiquement pour décrédibiliser les auteurs de la réforme. Nous considérons, contrairement aux autres formations politiques que l’environnement n’est pas une valeur ajustable. C’est FONDAMENTAL, INCONTOURNABLE ET SOCIALEMENT INDISPENSABLE! Quand notre environnement, va mal, c’est l’humanité qui est malade.

Vos conseiller·ère·s communaux et du CPAS : Aleksandra Kokaj, Cécile Egrix, Fathiya Alami, Blaise Godefroid, Björn Becker, Jean-Pierre Collin, Yannick Franchimont, Mathias Junqué et Pierrot Desmet.  Florine De Brouwer, Béatrice Charlier, Fouziya Mekkaoui et Jérôme Thomas