Au quotidien, nos besoins tant professionnels que personnels nous poussent à nous déplacer. Pourtant, c’est l’immobilité de certains de nos déplacements qui sautent aux yeux ! Le réseau routier est fortement saturé avec ses constants bouchons et retards quotidiens, le transport public bloqué dans le trafic, des pistes cyclables insuffisantes, des trottoirs inadaptés, … toute situation génératrice de tensions.  En termes de retard, de pollutions, de stress, ces paralysies créent des coûts faramineux. Des transports publics performants, plus confortables et à toute heure, c’est possible et moins complexe qu’il n’y paraît ; c’est une question de priorité politique.

A l’échelle de notre Région, c’est plus de 30% du budget qui y est affecté. Sommes-nous face à une impasse, à un blocage, à une utopie ? Non, si nous nous inspirons de grandes métropoles européennes, telles Amsterdam, Oslo, Copenhague, Bordeaux, Helsinki, ou Lyon. Face aux objectifs climatiques et à l’augmentation inéluctable du prix des hydrocarbures, la mobilité douce et les transports en commun constituent les solutions d’avenir. Les villes sont la clé pour conduire notre continent européen vers une mobilité respectueuse du climat d’autant que 3 Européens sur 4 vivent en zones urbaines et que la mobilité au sein des villes produit un quart des émissions de gaz à effet de serre. Les villes se doivent de créer une offre de transports à zéro émission d’ici 2030 par des changements ambitieux. La densité de population offre les conditions idéales pour cette évolution, en conjuguant marche, vélo et transports publics. Ce changement demande du temps et de l’accompagnement mais dans chaque métropole qui s’y est engagée, les citoyen.ne.s constatent des gains en temps et une meilleure qualité de vie.  Rendre la marche, le vélo ou les transports publics plus attractifs passe nécessairement par une refonte et un partage de l’espace public, par des trottoirs de qualité, des cheminements cyclables sécurisés, des sites propres pour les bus et les trams, une réduction des vitesses pratiquées. Ces dernières années, principalement sous l’impulsion des écologistes, les choses évoluent.

A Uccle, les budgets consacrés à la réfection des trottoirs ont été nettement augmentés dès 2019 ce qui a permis de traiter de très nombreuses voiries ou tronçons de voirie, tout en les végétalisant davantage. Des carrefours ont été sécurisés, de nouvelles traversées piétonnes créées. Des pistes cyclables ont vu le jour. Quant à la chaussée d’Alsemberg, elle a bénéficié d’une rénovation complète par Bruxelles-Mobilité et la STIB pour offrir des cheminements piétons plus confortables et une meilleure attractivité aux commerces. Les arrêts de tram ont été rendus accessibles aux personnes à mobilité réduite et aux parents avec poussettes. Le projet de passage sous-voies à Calevoet et la liaison cyclo-piétonne Saint-Job-Benaets se concrétiseront au cours des deux prochaines années. Une attention particulière est également portée aux abords d’écoles. Il demeure beaucoup de travail. Nous en sommes conscients. Il doit se faire en garantissant une concertation et une information la plus large vis-à-vis des citoyen.ne.s

Vos conseiller·ère·s communaux et du CPAS :

Aleksandra Kokaj, Cécile Egrix, Caroline Van Neste, Fathiya Alami, Blaise Godefroid, Björn Becker, Jean-Pierre Collin, Yannick Franchimont et Pierrot Desmet.  Florine Debrouwer, Béatrice Charlier, Jérôme Thomas et Mathias Junqué