La démocratie participative trouve sa source dans les failles de la démocratie représentative. Ainsi, depuis trente ans, les citoyen.nes deviennent de plus en plus critiques face à la classe politique. Ils ne se reconnaissent plus dans leurs représentants et désertent les bureaux de vote. La démocratie participative tente d’offrir une alternative, une autre façon de faire de la démocratie, de palier aux déficits de la démocratie traditionnelle et de redonner à toutes et tous une expression en dehors des processus électoraux. C’est ainsi que depuis sa création, les partis écologistes veulent « faire de la politique autrement », renouveler la démocratie en se battant pour plus d’éthique et susciter l’intérêt et la participation citoyenne. En somme, les écologistes souhaitent un changement de système et de valeurs pour nous ancrer de manière harmonieuse dans un cadre naturel.

Mais de quoi parle-t-on ? La participation citoyenne consiste à associer les citoyens au processus décisionnel, en dehors des rendez-vous électoraux. Sans être spécialiste, chacun.e peut expliquer ce qui dans son quotidien et son environnement de vie lui semble nécessaire ou souhaitable. Ces démarches permettent aux citoyens lambda et non experts de formuler des propositions et de coconstruire des politiques publiques qui tiennent compte de la diversité d’opinions. De ce fait, les actions et politiques publiques gagnent en pertinence et en légitimité.

Depuis les dernières élections, par l’inscription du volet participatif dans la Déclaration de Politique Générale, de nombreux projets et chantiers participatifs ont été initiés pour rencontrer et écouter les Ucclois.es. En sont resorties 9 rencontres citoyennes de quartier qui ont rassemblé plus de 600 habitant.e.s. Pendant quatre soirées, 150 citoyen.nes se sont réunis, en septembre 2021 lors des Etats généraux qui ont avancé dix recommandations soumises au Collège. Les Etats Généraux de la Jeunesse, de leur côté, ont permis d’interroger les 12 à 25 ans sur 9 thèmes touchant leur quotidien. Le lancement des budgets participatifs offre également l’occasion de mettre en œuvre des projets avancés par nos concitoyen.nes et qui seront réalisés par la commune. Quatre nouveaux conseils consultatifs (aîné.e.s, modes actifs, solidarité internationale et égalité des genres) ont éclairé le travail de nos échevin.e.s ; ces espaces de réflexions et de propositions constituent de réels leviers pour renforcer la démocratie. Pour soutenir les projets citoyens, les subsides Coup de Pouce ont déjà permis la réalisation d’une cinquantaine de propositions créant de vrais liens conviviaux. Lors des projets d’aménagement de nos voiries et espaces communaux, de l’élaboration du plan communal de mobilité et aussi de l’Assemblée citoyenne pour le climat, d’importants volets participatifs ont permis d’affiner les projets initiaux parfois perçus comme trop techniques.

Les habitant.e.s mieux que quiconque connaissent leurs quartiers et leurs besoins. Ce n’est ni un luxe ni une lubie que de faire appel à leur expertise ! Mieux et plus impliquer chacun.e doit être un impératif de l’action publique ; elle repousse cette ancienne pratique des élu.e.s qui annonçaient qu’une fois élus, ils possédaient la légitimité de décider seul.e.s… N’hésitez pas à nous revenir, notamment via notre site https://uccle.ecolo.be/. Vos avis nous inspirent.

Vos conseiller·ère·s communaux et du CPAS :

Aleksandra Kokaj, Cécile Egrix, Caroline Van Neste, Fathiya Alami, Blaise Godefroid, Björn Becker, Jean-Pierre Collin, Yannick Franchimont et Pierrot Desmet. Florine Debrouwer, Béatrice Charlier, Jérôme Thomas et Mathias Junqué.