Nous avons encore tou.tes en mémoire l’année passée particulièrement pluvieuse et meurtrière, y compris en Belgique. Des habitations totalement détruites par la violence des intempéries et des inondations, des cultures maraîchères réduites à peau de chagrin. Nous voulions tourner la page et croire à une situation exceptionnelle… mais, 2022 nous a présenté une tout autre facette du dérèglement climatique : la sécheresse. Les experts scientifiques n’hésitent plus à affirmer que de tels bouleversements se reproduiront avec une acuité plus forte et plus régulière, n’en déplaise aux climato-sceptiques.

Et à la détérioration climatique et ses très importantes conséquences sur notre quotidien, s’ajoute une nouvelle crise liée à la flambée des énergies fossiles. La situation mondiale est devenue particulièrement inquiétante, principalement pour les personnes les plus fragilisées et, fait nouveau, pour la classe moyenne.

Le contexte actuel est particulièrement complexe  parce que nous ne disposons que de fort peu de leviers et parce que, tout comme l’autruche nous optons pour le confort plutôt que de voir le danger. Depuis plus de cinquante ans, la raréfaction des énergies fossiles est annoncée. L’obligation de développer des alternatives, via les énergies renouvelables (hydrauliques, éoliennes, géothermiques, solaires …) ne s’est pas enclenchée à grande échelle. Pourtant, nous aurions pu arriver à une presque autonomie énergétique.

Comme trop souvent, les pressions de lobbys industriels, l’attentisme, la confiance absolue dans la loi des marchés ou l’inertie ont été les plus forts. Ce manque de prévoyance nous oblige à agir dans l’urgence. La Belgique seule ne pourra pas faire plier les producteurs d’énergie ; seule une unité européenne est à même d’inverser les géants de l’énergie.

À notre échelle individuelle, chacun.e à son niveau, a les moyens de réduire la (sa) facture énergétique. Il nous faut réfléchir à notre consommation qui depuis des années a été influencée par la publicité qui comme le chantait Alain Souchon  : «Allez, on nous fait croire que le bonheur c’est d’avoir de l’avoir plein nos armoires. Impérativement, nous devons participer au développement d’une société progressivement décarbonée, nous devons prendre conscience de l’impact et les conséquences de chaque achat. Nous devons nous orienter vers plus de sobriété. De plus, ces efforts auront un impact positif sur notre portefeuille. Nos mandataires tant communaux qu’au CPAS y œuvrent dans leurs compétences spécifiques.

Il est illusoire de croire que ce sont les autres qui pourront agir ou qu’à notre niveau « ça ne sert à rien ». Chaque effort est salutaire, chaque contribution produira un effet positif ; « c’est l’effet papillon ». Les plus hautes pyramides ont été bâties par l’addition de « petites pierres », dans une volonté d’éternité.

A nous d’y croire et de vouloir contribuer à un monde vivable aujourd’hui et demain, pour les générations futures…

N’hésitez pas à nous revenir, notamment via notre site https://uccle.ecolo.be/.   Vos avis nous inspirent.

Vos conseiller·ère·s communaux et du CPAS :

Aleksandra Kokaj, Cécile Egrix, Caroline Van Neste, Fathiya Alami, Blaise Godefroid, Björn Becker, Jean-Pierre Collin, Yannick Franchimont et Pierrot Desmet.  Florine Debrouwer, Béatrice Charlier, Jérôme Thomas et Mathias Junqué.