Fin mars dernier, le Conseil communal a voté le budget du CPAS, avec une dotation communale en progression de 10% cette année, à quelque 19,2 millions d’euros. Il est bon de savoir en effet que la Commune est garante de l’équilibre financier de cette institution essentielle, qui travaille au plus proche des besoins de nos concitoyen·ne·s les plus précaires.

Le CPAS doit faire face financièrement à une très importante hausse des demandes. C’est ainsi que le Conseil communal a approuvé la proposition du Collège d’une forte augmentation de la dotation cette année, ainsi que de relever la norme de croissance pour les deux prochains exercices.

Débattre du budget du CPAS est un exercice démocratique essentiel. Il permet de mieux comprendre les orientations et les engagements politiques qui seront déployés afin de rencontrer les nombreux besoins des personnes et des familles qui ne disposent pas ou plus des moyens suffisants pour mener une vie digne. L’image d’Uccle est trop souvent associée à une population aisée ; pourtant, il nous faut impérativement considérer une large proportion des Ucclois·es qui vit sous les critères de pauvreté ou à tout le moins qui risque d’y basculer.

Il est loin le temps de l’assistance publique, plus apparentée à de la charité. Aujourd’hui, le CPAS travaille à favoriser l’intégration sociale des personnes aidées. Cela passe par l’attribution du revenu d’intégration et, plus largement, par une foule de services et d’aides qui contribuent à la dignité de vie des publics qui frappent à la porte du CPAS.

Ces publics sont sans cesse plus nombreux. La crise du COVID a fait sentir ses effets et, aujourd’hui, la forte poussée d’inflation, en particulier des coûts de l’énergie, de même que l’accueil des réfugié·e·s en provenance d’Ukraine. Le Collège se tient donc résolument aux côtés du CPAS dans sa difficile mission. Car la réponse aux difficultés sociales et économiques de la population passe par des moyens humains accrus. Le CPAS étoffe continuellement ses équipes, en vue d’offrir un accueil et un suivi le plus qualitatif possible. Il faut saluer ici le travail de tous les collaborateurs du CPAS, profondément attachés à leurs missions.

Au quotidien, nos représentants au Conseil de l’action sociale (en quelque sorte l’équivalent du Conseil communal au CPAS) agissent afin de renforcer l’efficacité de cette structure aux responsabilités multiples. Si l’analyse et l’octroi des aides sociales rencontrent énormément de temps et d’attention, de très nombreux autres secteurs relèvent de notre CPAS. A titre informatif et non exhaustif relevons la médiation de dettes, l’insertion socioprofessionnelle, l’aide au logement,  les Initiatives locales d’accueil (ILA) pour des candidat·e·s à l’asile, les titres-services et les aides à domicile, la crèche et la Cité Asselberghs, le cabinet médical, sans oublier les deux maisons de repos pour les personnes âgées…

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Aleksandra Kokaj, Cécile Egrix, Caroline Van Neste, Fathiya Alami, Blaise Godefroid, Björn Becker, Jean-Pierre Collin, Yannick Franchimont et Pierrot Desmet, vos conseiller·ère·s communaux,  et Florine De Brouwer, Béatrice Charlier, Jérôme Thomas et Mathias Junqué, vos conseiller·ère·s CPAS.