Septembre 2021 : Il sera bientôt trop tard. Agissons!
Incendies de milliers d’ha de forêts, inondations, canicules, sécheresses prolongées, fonte des glaciers… autant de phénomènes météorologiques extrêmes de plus en plus nombreux, qui se succèdent et s’amplifient depuis ce début de siècle. Si nous ne faisons rien, le pire est à venir. Comme l’a souligné la communauté scientifique depuis de dizaines d’années, toutes ces catastrophes extrêmes sont formellement en lien avec le réchauffement climatique. Et ce n’est plus une vision éloignée de l’esprit. Il faut dès lors prendre toutes les dispositions et moyens pour atténuer ces phénomènes destructeurs. Retrouver le climat d’il y a 50 ans n’est envisageable que dans des centaines d’années si toutefois « nous » agissons immédiatement! Tous les continents, tous les pays, à des degrés divers sont impactés par ces catastrophes climatiques générant les drames humains relayés par les médias. Drames dont les populations les plus fragilisées sont et seront les premières victimes.
Communiqué ce 09 août, le nouveau rapport du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, était à ce propos, particulièrement attendu. Il affirme que le réchauffement et le dérèglement climatique n’aurait pas eu lieu sans l’influence humaine. Donc, c’est l’ensemble de nos activités qui en est responsable, essentiellement de par l’augmentation des émissions de CO² (sans précédent depuis 800 00 ans!) Et surtout, il précise que nous ne pouvons plus nous permettre d’attendre si nous voulons pouvoir limiter le réchauffement à 1,5°C; nous nous rapprochons dangereusement du moment où il sera trop tard. Nous devons nous attaquer à la racine du problème; il faut que chacun.e fasse tout pour maintenir l’augmentation de la température mondiale en deçà de cette limite cruciale. Chaque dixième de degré compte désormais, comme l’a confirmé ce rapport du GIEC.
Nous avons accueilli, dû accueillir, de nombreuses victimes ayant fui leur pays d’origine. Parmi elles, beaucoup sont des « réfugiés climatiques ». Cette situation s’amplifiera encore. N’en déplaisent à certains décideurs politiques qui tentent de l’instrumentaliser, plus attentifs à leur devenir personnel, à leur réélection qu’au bien-être commun ! D’ailleurs, au sein même de l’Europe, des sinistrés ayant TOUT perdu sont devenus réfugiés. Chaque acte de notre quotidien, aussi banal soit-il, est essentiel. Cette approche solidaire, cette réflexion pour un avenir soutenable, a toujours été le fil conducteur des choix des écologistes. Seul l’engagement citoyen mûrement réfléchi de tou.tes parviendra à participer à ce combat crucial. Il n’est plus possible de consommer, de vivre comme par le passé ; il n’est plus possible d’exploiter les richesses de la planète comme notre société consumériste nous pousse à le faire. Nous devons revenir aux fondamentaux, à ce que nous avons vraiment besoin. Cet engagement doit venir de chaque citoyen.ne mais aussi de l’ensemble de la classe politique. Rappelons que depuis des années, nous vivons « à crédit » (comme en 2021, depuis ce 29/07) ; nous utilisons plus de ressources naturelles que ce que la Terre peut régénérer en une année ! Totalement insoutenable ! Nous avons confiance en vous. Déjà à l’échelle locale, agissons et faisons tous ensemble pression pour sauver la planète ! Au niveau de chaque échevinat, des mesures parfois perçues comme impopulaires sont déjà en place comme des aménagements de l’espace public, l’absolue nécessité de repenser nos modes de déplacements,… (cf. nos précédentes Tribunes). Vos avis, questions et réactions nous inspirent ; n’hésitez pas à nous les partager via notre compte FB ou notre site https://uccle2024.ecolo.me/.
Vos conseiller.es communaux : Aleksandra Kokaj, Laurence Vandeputte, Cécile Egrix, Caroline Van Neste, Blaise Godefroid, Björn Becker, Jean-Pierre Colin, Yannick Franchimont et Pierrot Desmet.